AI Fictions

AI and Text GenerationFR

04.06
14:15 - 15:00

Description

This session will take on issues of writing, reading and analyzing literary texts produced by artificial intelligences. How should we reconsider the role of the author, of the intent, of inter/hyper-textuality and of the reader when facing such texts?

Chair

Paris-3 Sorbonne Nouvelle / CNRS

Alexandre Gefen, “directeur de recherche” (research professor) at the CNRS, is a historian of ideas and literature. He is the author of numerous articles and essays on contemporary culture and literature and literary theory. He was one of the pioneers of Digital Humanities in France. He discovered the uses of AI for research (word vectors, topic modelling) at the Stanford Literary Lab as part of the project "For an empirical history of literature", Transatlantic program for collaborative work in the field of digital humanities, which he co-directed with Franco Moretti (FMSH Paris-Fellon Foundation). More recently, he has studied the fictional representations of AI ("Posthumanist Solidarity. The political and ethical imaginations of artificial intelligence", Open philosophy, in press). Deputy Scientific Director of the Institute of Humanities and Social Sciences of the CNRS since 2017, in charge of interdisciplinarity, he leads the priorities "Digital Humanities" and "Artificial Intelligence". In particular, he represented the SHS in the Global Forum on AI for Humanity organized in 2019 and coordinated with Jérôme Lang the CNRS MITI funding call "Scientific and social issues of artificial intelligence" (2020). 

Recording

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Speakers

Les machines autrices en littérature

Bio

Valérie Beaudouin est chercheuse en sciences sociales à Télécom Paris. Elle a conçu dans les années 1990 avec François Yvon, le métromètre, une machine pour analyser automatiquement les vers (Mètre et rythmes du vers classique - Corneille et Racine, Paris, Slatkine - Champion, 2002). Elle s’est ensuite spécialisée dans l’analyse des usages d’internet et des formes d’appropriation du numérique, en accordant une place centrale à la question de l’écriture et à celle des collectifs: ( avec Velkovska J., « Constitution d’un espace de communication sur Internet (Forums, pages personnelles, courrier électronique...) », Réseaux, vol. 17, n°97, pp. 121- 177, 1999; « De la publication à la conversation. Lecture et écriture électroniques. », Réseaux, vol. Vol. 20, n°116, pp. 199- 2 25, 2002.

Elle a exploré le réseau des écrivains numériques ( « Trajectoires et réseau des écrivains sur le Web. Construction de la notoriété et du marché », Réseaux, vol. 30, n°175, pp. 107- 144, 2012), la critique amateur en ligne (avec D Pasquier et T Legon, Moi je lui donne 5 sur 5, Les paradoxes de la critique amateur), les nouvelles formes de la construction d’une mémoire collective (Beaudouin V., Chevallier P. et Maurel L. ( 2018), Le web français de la Grande Guerre. Réseaux amateurs et institutionnels, Presses Universitaires de Paris Nanterre). Membre de l’Oulipo, elle explore les liens entre littérature et machine.

Ada ou la littérature au second degré. Une lecture hypertextuelle du Roman Ada d’Antoine Bello

Bio

Anaïs Guilet est maîtresse de conférences en Littératures comparées et en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Savoie Mont Blanc. Elle est rattachée au laboratoire de recherche LLSETI où elle codirige l’équipe 3 de l’axe 2 consacré au « Corps en question ». Elle est membre associée du laboratoire FIGURA, à l’UQAM. Spécialisée dans les humanités numériques, ses recherches portent sur les esthétiques et poétiques numériques et transmédiatiques, sur la place du livre dans la culture contemporaine ainsi que sur les représentations du corps en contexte numérique.

Générativité et émergence. Fictions de l’apprentissage machine chez Robbe-Grillet et quelques autres

Bio

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Lyon, Barnabé Sauvage est doctorant contractuel en études cinématographiques et littérature française à l’Université de Paris (CERILAC) sous la direction de Frédérique Berthet et Dominique Rabaté. Ses recherches portent sur les relations intermédiales entre cinéma et poésie. Il collabore à la revue critique Débordements. Il est récemment l’auteur d’un article sur l’histoire des formes poétiques de data visualisation pour la revue Image and Imagery de la Brock University de St. Catherines (Canada) et invité à s’exprimer au colloque « Figures du posthumanisme » (Université de Paris) sur la généalogie des figures posthumaines issues de L’Invention de Morel d’Adolfo Bioy Casarès.

Applied Memetic: Comics Generated by Artificial Intelligence

Bio

Ilan Manouach (Athens, 1980) is a multidisciplinary artist with a specific interest in conceptual and post-digital comics. He currently holds a PhD researcher position at the Aalto University in Helsinki (adv. Craig Dworkin) where he examines the intersections of contemporary comics and XXIst century’s technological disruptions. His artistic work claims for the importance of comics as a materially self-reflexive medium, unaffiliated to any general art history. He has more than twenty published bookworks under his belt, solo exhibitions to important festivals, museums and galleries worldwide. His work has been written about in Hyperallergic, New York Magazine, World Literature Today, Wired, Le Monde, The Comics Journal, du9, 50 watts and Kenneth Goldsmith’s Wasting Time on the Internet and his works are also part of the Ubuweb online contemporary art archive. He is an Onassis Digital Fellow (2020) and a Kone alumnus.

Manouach is the director of Futures of Comics, an international, recurrent research programme that explores how comics are undergoing historic mutations in the midst of increasingly financialized, globalized technological affordances and proposes to map the social, economic, racial and gendered forces that shape the industry’s commercial, communication and production routines. He is also the CEO of Applied Memetic an organization that researches the political repercussions of generative art and highlights the urgency for a new media-rich internet literacy.

Comment lire un roman écrit par une voiture? La doxa littéraire face à l'IA

Bio

Pascal MOUGIN, professeur en littérature et art contemporain à l’Université de Versailles Saint-Quentin / Paris Saclay, membre du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines. Ses travaux récents portent sur les relations entre littérature et art dans le dernier demi-siècle ainsi que sur les humanités numériques (derniers ouvrages parus : Moderne / contemporain. Art et littérature des années 1960 à nos jours, Dijon, Les presses du réel, 2019 ; La Tentation littéraire de l’art contemporain (dir.), Dijon, Les presses du réel, 2017). La communication proposée ici s’inscrit dans le prolongement de deux études à paraître : « Des tableaux téléphonés au premier roman écrit par une voiture : pour une théorie élargie de la délégation d’exécution en art et en littérature » (actes du colloque Partitions scripts, Rennes II et Paris I, décembre 2020) ; « Robots-écrivains pour critiques algorithmiques ? » (actes du colloque Machines sympathiques ?, Université de Tours, octobre 2019).

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