Embodied AIFR
Speakers
Bio
Sofina Dembruk est assistante scientifique à l’institut des langues romanes (Seminar für Romanische Philologie) de la Georg- August- Universität Göttingen, à la chaire de littérature française (Prof. Daniele Maira) . Elle a tout récemment rendu sa thèse, intitulée « Saincte et precieuse difformité » - Laideur et esthétique chrétienne dans la littérature française de la première Renaissance (1550- 1558) sous la direction de Daniele Maira et d’Olivier Millet (Université Paris- Sorbonne). Son enseignement et ses intérêts de recherche concernent avant tout la littérature de la Renaissance, notamment l’œuvre de Marguerite de Navarre, de Clément Marot, Joachim Du Bellay et de Montaigne. Intriguée par la posture anti- humaniste de Montaigne, elle s’intéresse désormais au post- humanisme ainsi que ses fictions dans la littérature française et espagnole. Sofina fait partie du comité éditoriale de la revue Promptus-Würzburger Beiträge zur Romanistik.
Bio
Izabella Pluta – docteure ès lettres, critique de théâtre et traductrice, actuellement, chercheuse associée au Centre d’études théâtrales et au Laboratoire de cultures et humanités digitales (Université de Lausanne). L’auteur de l’ouvrage L’Acteur et l’intermédialité (L’Age d’homme, 2011), elle a co-dirigé avec Mireille Losco-Lena le numéro de « Ligeia » Théâtre Laboratoires. Recherche-création et technologies dans le théâtre aujourd’hui (janvier 2015). Elle est directrice de l’ouvrage Metteur en scène aujourd’hui – identité artistique en question ? en collaboration avec Gabrielle Girot (PUR 2017), et de ‘Salle d’attente’ de Krystian Lupa (Antipodes, avril 2019). Elle prépare en ce moment une anthologie des textes Scène (post)numérique et organise un colloque international « Limites de l’humain, machines sans limites ? les 6-8 octobre 2021 à l’Université de Lausanne.
Bio
Agrégé d’allemand, ancien élève de l’ENS, Corentin Jan est doctorant en études germaniques et théâtrales à la Sorbonne Nouvelle et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Sous la direction de Florence Baillet et Christopher Balme, ses recherches portent sur les institutions du théâtre public allemand aujourd’hui; il a également mené plusieurs interventions sur les esthétiques de Frank Castorf ou de Susanne Kennedy. En parallèle, il mène une activité de dramaturge et de traducteur pour diverses compagnies théâtrales.
Professeur de lettres modernes dans l'académie de Créteil et pré-doctorant à l'Université Paris Nanterre, Rémi Ortuno articule ses recherches entre les études théâtrales, la littérature contemporaine et l'histoire de l'art. Après s'être intéressé à l'histoire de la couleur bleue en performance depuis les monochromes d'Yves Klein jusqu'à Bleu Remix du performer Yann Marussich, il rédige des recherches portant sur critiques, art et écriture photographique chez Hervé Guibert tout en préparant un projet de thèse monographique sur Michel Journiac.
Après avoir travaillé sur la construction de l’imaginaire du théâtre universitaire dans les années 1970 sous la direction de Christophe Triau à l’Université Paris Nanterre, Morgan Guillot-Noël est actuellement pré-doctorante et s’intéresse aux liens entre construction de l’identité, mythologies individuelles et culture de masse dans les spectacles contemporains. Elle est également autrice et metteure en scène.
Tous trois ont créé il y a deux ans le séminaire Nouvelles Esthétiques du Détournement sur les Scènes Contemporaines - NEDSC - où ils abordent entre autres les problèmes liés à l’utilisation des nouvelles technologies dans les pratiques performatives d’aujourd’hui. Ils y ont créé P.A.M.E.L.A, une intelligence artificielle fictionnelle et multifonctions.
Bio
Depuis 2019, je suis maîtresse de conférences en littérature française à la Sorbonne- Nouvelle (UMR THALIM) et à l’IUT de Paris (département informatique). Ma thèse de doctorat, soutenue en 2016, portait sur les nouvelles formes de récits et de lectures littéraires portées par les technologies numériques. Je continue depuis d’interroger la créativité et les pratiques littéraires à l’âge des écrans, tout en les mettant en relation avec les avant-gardes du XXème siècle.